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Un Océan de Mémoire - Page 12

  • bientot...

    Bientot le depart...les cartons et la voiture sont déjà partis...et moi avec Tao c'est pour dans deux jours...

  • Missmargouillat part en Guyane...

    Et voilà c'est décidé, le billet d'avion "aller simple" est pris... Je pars vivre et travailler en Guyane... Après une année mouvementée et pleine de hauts et de bas me voilà qui m'embarque pour le bagne:)
    J'essaierai d'écrire unpeu plus une fois la bas, de mettre des photos et de parler de la vie guyannaise (en particulier de la faune et de la flore)....Départ prévu le 13 aout!!

  • I Love Huckabees

    Petite phrase extraite de ce film: "Sans fumier, pas de magie" ...Si vous voulez en comprendre le sens, allez voir ce film assez unique en son genre...

    medium_i-love-huckabees.jpg

  • Va où ton coeur te porte....

    Un petit extrait du livre que je suis en train de lire "Va où ton coeur te porte" de Susanna Tamaro:
    "Derrière le masque de la liberté se cachent souvent la négligence, le désir de ne pas être concerné. La frontière est très mince, la franchir ou ne pas la franchir est une question d'instant, de décision que l'on prend ou que l'on ne prend pas; tu ne te rends compte de son importance que lorsque l'instant est passé. Alors seulement tu te repens, alors seulement tu comprends qu'à ce moment-là il ne devait pas y avoir liberté mais intrusion: tu étais là, tu étais consciente, cette conscience t'imposait d'agir. L'amour n'est pas fait pour les paresseux, pour exister dans sa plénitude il exige parfois des gestes précis et forts. Tu comprends? j'avais travesti ma lâcheté et mon indolence sous le noble habit de la liberté.
    L'idée du destin nous vient avec l'âge. Lorsqu'on a le tien, généralement on n'y pense pas, tout ce qui arrive nous apparaît comme le fruit de notre propre volonté. Tu te sens comme un ouvrier qui, pierre par pierre, construit devant lui la route qu'il devra parcourir. C'est seulement à distance, bien plus loin, que tu t'aperçois que la route est déjà construite, un autre l'a tracée pour toi et tu n'as plus qu'à continuer. On fait habituellement cette découverte vers quarante ans, on commence alors à sentir que les choses ne dépendent pas uniquement que de soi. Moment dangereux, au cours duquel il n'est pas rare de glisser dans un fatalisme étriqué. Pour voir le destin dans toute sa réalité, tu dois laisser passer encore quelques années. Vers soixante ans, quand la route derrière toi est plus longue que celle qui te reste, tu vois quelque chose que tu n'avais jamais vu avant: le chemin que tu as parcourun'était pas rectiligne mais plein de carrefours, à chaque pas il y avait une flèche qui t'indiquait une direction différente; de là partait un sentier, de là un chemin herbeux qui se perdait dans les bois. Certaines de ces déviations tu les as prises sans même t'en apercevoir, d'autres tu ne les as même pas vues; celles que tu as négligées, tu ne sais pas où elles t'auraient conduite, dans un endroit meilleur ou pire; tu ne le sais pas mais tu éprouves quand même des regrets. Tu aurais pu faire telle chose et tu ne l'as pas faite, tu es revenue sur tes pas au lieu d'avancer. Tu te souviens du jeu de l'oie? La vie avance un peu de la même façon.
    Dans les carrefours de ta route, tu rencontres les autres vies; les conaître ou ne pas les connaître, les vivre à fond ou les négliger dépend du choix que tu fais en un instant même si tu l'ignores, ta vie et celle de tes proches se jouent souvent ainsi, quand tu choisis de tourner ou de continuer tout droit."

  • Si...

    Hommage ce matin à un poème qui pour moi a longtemps été une lumière....

    SI...
    Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
    Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir ;

    Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
    Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
    Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre ;

    Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
    sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

    Si tu sais méditer, observer et connaître
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
    Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser sans n'être qu'un penseur;

    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu sais être bon, si tu sais être sage
    Sans être moral ni pédant ;

    Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres les perdront,

    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis
    Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
    Tu seras un homme, mon fils

    R. Kipling