Au détour des ruelles
Douceur du rêve où la vie s’abreuve
Abordant cela comme une épreuve
L’homme sans peur se sent trembler
Accusant la fourbe humaine marée
Au détour des sentiers
L’illusion végétale mêle les parfums
Qui seront la mémoire de ses mains
L’ombre d’un chêne veille au temps
Qui sépare les malhabiles enfants
Au détour de tes yeux
Petit chemin langoureux d’un ailleurs
Qui conduira au cadran sans heures
Couleur d’espoir et de sourire clair
L’éveil ne sera plus jamais amer


Un petit hommage personnel à un auteur dont j'ai déjà parlé mais sur l'ancien blog "space live". Je l'avais évoqué après ma lecture de La dame n°13, un livre à la couverture aussi envoûtante que les mots qui y étaient contenus...Après ce livre-là, je me suis jetée sur un autre livre écrit par José Carlos Somoza: Clara et la Pénombre. Style, histoire totalement différente. Une sorte de Rembrandt des mots. Je suis ensuite tombée par hasard sur La caverne des idées. La encore surprise. Toujours une enquête au centre de l'histoire mais complètement déroutante...ET là, je viens de terminer La théorie des cordes, un certain rapport avec la Dame n° 13 dans l'horreur parfois évoquée mais toujours aussi différent dans les thèmes...A croire que cet auteur psychanalyste a quelque chose de l'écrivain schizophrène...pour mon plus grand plaisir. Il ne se borne pas à un style même si on peut tout de même relever certaines ressemblances entre les livres: enquête, peurs présentes dans l'inconscient collectif (on sent que c'est un psychanalyste qui écrit) et travail sur le lecteur...une façon d'écrire qui est à la limite de la torture: on ne lui dit pas pas tout pour le faire continuer et ce jusqu'à la dernière page.