Au détour des ruelles
Douceur du rêve où la vie s’abreuve
Abordant cela comme une épreuve
L’homme sans peur se sent trembler
Accusant la fourbe humaine marée
Au détour des sentiers
L’illusion végétale mêle les parfums
Qui seront la mémoire de ses mains
L’ombre d’un chêne veille au temps
Qui sépare les malhabiles enfants
Au détour de tes yeux
Petit chemin langoureux d’un ailleurs
Qui conduira au cadran sans heures
Couleur d’espoir et de sourire clair
L’éveil ne sera plus jamais amer