Je promène au vent mes doigts de sable,
Dans l’oubli du temps et de l’espace,
Et la nacre sacrée de tes lèvres je trace.
Tes yeux, petits grains de filaos adorables,
Se perdent sous l’exquise chaleur solaire
Et se ravivent au goût sensuel du sel de mer.
Paresse, ivresse de la vague qui s’enroule,
De l’écume blanche galopant sur l’aqueuse
Marine, de cette force bleu vert amoureuse
Qui échoue et lèche de son souffle, saoûle
De la brise, les rochers poreux de tes bras.
L’Océan, languissant, t’appelle de sa voix.
Poèmes - Page 4
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Langueur océane
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Septembre
C’est la pluie qui apportera Avec les orages et l’éclair aveuglant
La tristesse et le chagrin qui se pressent En moi obstinément.
Ce sont les feuilles qui se livreront au sol Et suivront leur cours au vent
Qui réveilleront les souvenirs De nous trébuchants.
C’est le froid qui insidieusement Fera son entrée dans les rangs
Et qui distillera lentement sa Glace dans mon sang. -
Nuit Océan
Voici un des derniers poèmes écrits sur mon ancien blog http://oceandememoire.spaces.live.com et qui rencontre quelques difficultés (le blog pas le poème).
Le désir océan, par la marée bercé,
Recouvre le sable gris empoussiéré
Nous marchons, esprit contre esprit,
Nous traversons ce ciel bleu nuit
La pieuse Madone veille sur le vent
Qui se glisse et nous relie au temps,
Nos coeurs contre la pierre sans chaleur
Ne voient en l’autre que son propre leurre
Les cris autour de nous referment ce ciel
Que je ne voudrais jamais voir s’éteindre,
Il faut s’en aller malgré ta voix de miel
Les illusions, envahies par l’eau d’espoir,
Ne se mblent pourtant pas nous atteindre
Et la mer silence reprend ses droits, il est tard.