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Poèmes - Page 3

  • Mélanz’

    Et la main aux couleurs mélangées

    Sera toujours là pour parler de ces mots étrangers.

    Elle ouvrira au monde

    Ce petit bout de terre où l’eau du ciel gronde.

    Jeune présomptueuse,

    Quelle parque absurde crois-tu être

    Pour tisser de ta voix cette île voluptueuse ?

    Dans quels cirques aux crêtes sans maître

    Dans quels sables aux coraux flétris

    Trouveras-tu chaque jour l’écho d’une vie ?

    Cette terre est mélange et c’est là

    Dans le mélange qu’elle sera.



    2.2.06

  • Ecrire

    Ecrire comme roule le kayamb

    Minuscules grains perdus

    Dispersés au vent

    Ecrire comme roule la mer

    Souffle projeté vers ailleurs

    Et sans cesse revenant

    Ecrire enfin sur une aile

    Portée par un paille-en-queue

    Envolé dans l’azur s’embrasant.

    Mais écrire pour que les clous de mots

    s’enfoncent dans ce monde présent.



    2.2.06

  • Imagination

    medium_frangipanier.jpg



J’ai souvent l’impression
Là, en exil, près de la mer
Que le ciel devient terre
Mais ce n’est bien sûr qu’Illusion

Les frangipaniers sont en fleurs
Le flamboyant attend son heure
Et pourtant entre nous et autour
Se construisent des silences lourds

Qui s’emplissent de toute mon Imagination

le 17/10/06

  • A la vie à la mort

    A la vie à la mort
    Sur la route des torts
    Nous marchons entraînés
    Par la valse embrumée
    Des soucis et des envies

    A la vie à la mort
    Liés par cet étrange sort
    Nous nous aimons
    C’est vraiment con
    Mais pas tant pis

    A la vie à la mort
    Eloignés des corps à corps
    Nous nous regardons
    Partir pour de bon
    En évitant les « si »…

    Le 16/10/06

  • La gare du souvenir

    Lisse jargon de paroles éculées,
    Ton cœur s’évade et se transporte
    Dans ces royaumes lointains et oubliés,
    Dans ce paradis de ton enfance apprécié.


    Tu tisses à nouveau le souvenir amène
    D’un monde végétal et sans cohortes humaines,
    Un monde de blanc et de lumière habillé,
    Un monde enfin que tu peux chanter en paix.


    Le train de ta mémoire se réveille
    Et cours le long des gares du sommeil.
    Tu avances, pas contre pas et bras contre bras,
    Serrée dans cette foule qui ne te voit pas.

    Chuintements immémoriaux de cette sagesse
    Qui, même pliant sous les années, ne progresse.
    Crissements d’une peur qui, se mêlant au désir,
    Sauf en d’autres lieux, ne peut aboutir.



    Vendredi 20 mai 2005