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La gare du souvenir

Lisse jargon de paroles éculées,
Ton cœur s’évade et se transporte
Dans ces royaumes lointains et oubliés,
Dans ce paradis de ton enfance apprécié.


Tu tisses à nouveau le souvenir amène
D’un monde végétal et sans cohortes humaines,
Un monde de blanc et de lumière habillé,
Un monde enfin que tu peux chanter en paix.


Le train de ta mémoire se réveille
Et cours le long des gares du sommeil.
Tu avances, pas contre pas et bras contre bras,
Serrée dans cette foule qui ne te voit pas.

Chuintements immémoriaux de cette sagesse
Qui, même pliant sous les années, ne progresse.
Crissements d’une peur qui, se mêlant au désir,
Sauf en d’autres lieux, ne peut aboutir.



Vendredi 20 mai 2005

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