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  • Le détour

    Au détour des ruelles



    Douceur du rêve où la vie s’abreuve

    Abordant cela comme une épreuve

    L’homme sans peur se sent trembler

    Accusant la fourbe humaine marée



    Au détour des sentiers



    L’illusion végétale mêle les parfums

    Qui seront la mémoire de ses mains

    L’ombre d’un chêne veille au temps

    Qui sépare les malhabiles enfants



    Au détour de tes yeux



    Petit chemin langoureux d’un ailleurs

    Qui conduira au cadran sans heures

    Couleur d’espoir et de sourire clair

    L’éveil ne sera plus jamais amer

    Chemin-traverse.jpg


  • j'avoue

    Je n'écris plus beaucoup aujourd'hui...du coup, ce blog n'est plus vraiment alimenté...
    Pour combler mon manque d'inspiration je suis allée exhumer mes vieux textes (ancien blog) pour les mettre ici:)
    Pour commencer des petits vers qui m'ont beaucoup marquée:

    "Il dépend de celui qui passe
    Que je sois tombe ou trésor
    Que je parle ou me taise
    Ceci ne tient qu'à toi
    Ami n'entre pas sans désir"
    Paul Valéry

  • Aux soirées perdues

    Cette impression de bulle Me tetanise, me glace d'effroi
    Les souvenirs se décomposent Se fragmentent Se brisent
    Toujours là, Imperturbable, je cherche vainement Pourquoi

    Toujours cette fichue mémoire, cet océan, ce déversoir
    Ces fantômes qui s'accrochent au fond de ma gorge
    Entraînent avec eux, sans le vouloir, les tristes soirs

    De ma bulle, j'entrevois, je revois ces Visages du passé
    Loin et pourtant si près que je pourrais presque leur parler
    Mais je n'ose pas, Je ne veux relancer le Cataclysme
    Changer le cours de la vie et détraquer le Mécanisme

    Pourtant Aujourd'hui à l'inverse d'Hier résonne plus clair,
    Et enfin Des tendres promesses je retrouve encor l'air
    Mais, sombres et Indélébiles comme la marque de Caïn
    Me poursuivent les effluves nauséabondes du Destin...

  • Siân à prononcer "Shâan"

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    Qui a dit que le jazz c'était ringard??? Que c'était une musique de snob?? On a vu qu'il pouvait avoir du charme grâce à des voix comme celle de Norah Jones par exemple et faire salle comble!
    Siân, jeune demoiselle aux origines multiples, fait son chemin dans cette voie difficile: se faire un nom tout en gardant le son qu'elle aime, sans faire dans le commercial... ça vaut le détour! Voilà bientôt un an que son nom assez particulier ( "à prononcer Shâan" est-il précisé sur son myspace) est arrivé jusqu'à moi grâce à cet outil merveilleux que l'on nomme "Internet"... Comme d'hab', je zone à la recherche de nouvelles voix, de nouveaux sons et là, je tombe sur sa voix juste, douce, chaude,un grand sourire, bref je suis conquise (en particulier par Baby Boo!!). Pour le moment un album autoproduit mais que l'on ne trouve pas encore partout, quelques concerts (mais pour cela faut être en Europe). Il paraît qu'elle s'est retrouvée candidate malheureuse à la Nouvelle Star, je ne sais pas ce qu'elle est allée faire là, mais je lui souhaite longue vie dans le royaume de la musique!!

  • José Carlos Somoza

    somoza_grande.jpgUn petit hommage personnel à un auteur dont j'ai déjà parlé mais sur l'ancien blog "space live". Je l'avais évoqué après ma lecture de La dame n°13, un livre à la couverture aussi envoûtante que les mots qui y étaient contenus...Après ce livre-là, je me suis jetée sur un autre livre écrit par José Carlos Somoza: Clara et la Pénombre. Style, histoire totalement différente. Une sorte de Rembrandt des mots. Je suis ensuite tombée par hasard sur La caverne des idées. La encore surprise. Toujours une enquête au centre de l'histoire mais complètement déroutante...ET là, je viens de terminer La théorie des cordes, un certain rapport avec la Dame n° 13 dans l'horreur parfois évoquée mais toujours aussi différent dans les thèmes...A croire que cet auteur psychanalyste a quelque chose de l'écrivain schizophrène...pour mon plus grand plaisir. Il ne se borne pas à un style même si on peut tout de même relever certaines ressemblances entre les livres: enquête, peurs présentes dans l'inconscient collectif (on sent que c'est un psychanalyste qui écrit) et travail sur le lecteur...une façon d'écrire qui est à la limite de la torture: on ne lui dit pas pas tout pour le faire continuer et ce jusqu'à la dernière page.
    Bref, un auteur ou plutôt les ouvrages d'un auteur que je savoure à chaque fois et dont je voulais vous parler: José CArlos Somoza toujours traduit de l'espagnol par Marianne Millon.