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Snow Cake (Marc Evans, 2007)

Bon je me remets aux critiques de films...histoire de remettre un peu de vie dans de blog:) Voilà un film que j'ai vu depuis quelques temps: Snow Cake
Un film qui nous vient des grands froids canadiens mais qui réchauffe le cœur et l’esprit par sa finesse, Snow Cake nous conte l’histoire d’un homme qui réapprend à être dans la vie, à se libérer du poids d’un passé plutôt lourd grâce une femme autiste… Alex (interprété par Alan Rickman), qui sort à peine de prison accepte de prendre en auto-stop Vivienne (Emily Hampshire), jeune fille bavarde et pleine de joie de vivre, mais sur la route un camion les percute. Vivienne est tuée sur le coup. Alex décide de retrouver la mère de Vivienne et de lui apporter les cadeaux que sa fille avait eu le temps de lui acheter. Il va, en croisant la route de Linda (Sigourney Weaver), la mère de Vivienne, faire une rencontre percutante qui va changer sa vision de la vie et la vision qu’il avait de lui-même.
Un film qui fait prendre conscience qu’il faut à tout prix saisir les petits moments de l’instant présent, même s’ils n’ont pas de sens, apprécier les parcelles d’éternité qui se cachent dans les choses simples de la vie. Une des répliques et aussi une scène culte de ce film c’est peut-être lorsque Sigourney Weaver, incarnant la mère autiste venant de perdre sa fille, est allongé dans la neige et se met à la manger. Elle compare alors le fait de manger de la neige à ce que l’on peut ressentir lors d’un orgasme en mille fois mieux…c’est cette image du bonheur fait de choses simples et dans l’instant présent malgré les douleurs qui peuvent nous entourer que l’on retiendra de ce film où tout est dans la justesse de l’expression des sentiments. Sigourney Weaver nous montre là encore toute sa palette d’artiste, puisqu’elle est capable d’incarner la dureté masculine dans des films comme Alien et des personnages plus sensibles, touchants de vérité dans un film comme celui-ci où elle fait figure de diamant au milieu d’une gangue (les autres personnages manquent parfois un peu de profondeur).

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