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rentrée littéraire 2006

Hum, me suis un peu penchée sur la rentrée littéraire de cette année...Je suis plongée en ce moment dans L'impasse d'Antoine Choplin aux Editions La fosse aux ours (une maison d'édition dont je suis tombée amoureuse et ce n'est pas seulement parce qu'elle est lyonnaise). J'avais beaucoup aimé la façon étrange d'écrire d'Antoine Choplin dans son dernier ouvrage, Léger fracas du monde, et je ne suis pas déçue, le style est à la fois le même et en même temps différent. Le sujet est en lui-même différent, ce qui explique cette façon d'écrire qui change. Le jeu d'échecs a encore une fois sa place mais sur un fond de guerre en Tchéchénie alors que Léger fracas du monde se déroulait dans la région Rhône Alpes autour d'un lac...Dans l'Impasse, ce qui frappe ce sont les dialogues, dialogues entre ces soldats qui traversent cette impasse et débusquent la dernière famille cachée là et dialogues de cette famille. Enfin,je ne peux en dire plus car je ne l'ai pas encore terminé.

L'autre livre qui a attiré mon oeil sur les étalages est celui d'Eric Chevillard (si vous ne le connaissez pas lisez le Hérisson ou La nébuleuse du crabe aussi) aux Editions de Minuit, Démolir Nisard. Je n'en suis qu'à la page 30 mais il est désopilant...je me surprenais à rire toute seule dans le bus qui me reconduisait chez moi...Là aussi l'écriture d'eric Chevillard vaut le détour. Je ne résiste pas à vous mettre quelques lignes: "car le petit Nisard fut un mouflet pénible, geignard, capricieux, velléitaire, timoré, qui essuyait avec ses manchettes la morve que produisait intarissablement son nez ridicule, sale habitude qu'il conserva, dit-on, jusqu'à un âge avancé en dépit des remontrances de ses parents auxquels, dans le même temps, leurs deux autres fils, Charles et Auguste ne donnaient que des satisfactions." (...) "Vilain cafard, bon élève par défaut d'imagination et servilité naturelle, doué par ailleurs de la phénoménale mémoire des pauvres d'esprit dont le cerveau est cousin des mousses et des éponges, Désiré subit les brimades de ses camarades mais rend hardiment coup pour coup, écrasant sous son poing les coccinelles et les fourmis passant à sa portée. Toutefois, le pou se sent chez lui dans sa chevelure terne et filasse."

Pour ce qui est des autres auteurs qui envahissent nos rayons, je n'ai pas encore pu jeter de coup d'oeil au nouveau livre de Nancy Huston qui n'a pas l'air mal, ni à celui de Faïza Guène mais ce sera pour plus tard...il faut bien que je m'occupe des séances et des séquences de mes élèves un peu:)...

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